Dans le box des accusés, Anthony Marchand parle posément. Explique. Raconte son enfance près d’Orléans auprès d’une mère guère aimante : « J’étais un peu son larbin ». Une mère qu’il n’a jamais revue depuis l’âge de 12 ans quand il est allé vivre chez son père. Il a 16 ans quand ce dernier meurt. Sa belle-mère le garde quelque temps avant de le placer en pension en Haute-Savoie lorsqu’il redouble sa terminale. Il ne l’a jamais revue, elle non plus. Il n’a pas eu son bac et la suite de sa vie, c’est à Paris qu’elle s’écrit.