Après avoir évoqué la semaine dernière l’image de la mère avec Marie Nimier (Le Côté obscur de la Reine), passons au sujet éternel et universel du roman, l’amour. Là aussi, pas un écrivain qui n’y ait succombé. Camille Laurens s’en est fait une spécialité au fil de ses fictions, Dans ces bras-là, L’Amour, roman, Romance nerveuse, Celle que vous croyez, etc., tout comme elle a investi avec brio l’écriture du soi. Avec Ta promesse (Gallimard), l’auteure mixe les deux registres et se joue malicieusement...