Sur les murs de certains quartiers sunnites en Syrie et au Liban, on peut souvent lire : "Il est interdit d’insulter ou de se moquer de Dieu ou de son messager." Une phrase qui suscite presque automatiquement une envie contraire : se moquer de ce Dieu, de son prophète et de ceux qui ont écrit ces mots. Quel est donc ce Dieu qui aurait besoin de défenseurs ? C’était précisément cette logique qui animait les assassins pénétrant avec leurs kalachnikovs les locaux de Charlie Hebdo, décidés à se venger au nom d’Allah.