A peine nommé, et déjà la petite musique monte. Et si c’était lui ? Si celui qui s’affiche comme le réparateur de la France, celui qui prône depuis trois décennies l’union des modérés, celui qui, dès la campagne présidentielle de 2007, mettait en garde les autres candidats contre le recours à l’argent magique – "ce n’est pas possible qu’ils continuent tous les soirs à signer des chèques qui seront en bois, à promettre à chacune des catégories de Français […] des dizaines de milliards d’euros que nous n’avons plus" –...