En 2016, dix jours après la victoire de Donald Trump, l’historien des idées et professeur à Columbia Mark Lilla publiait une tribune dans le New York Times : "Ces dernières années, la gauche américaine a cédé, à propos des identités ethniques, de genre et de sexualité, à une sorte d’hystérie collective qui a faussé son message au point de l’empêcher de devenir une force fédératrice capable de gouverner." S’il se désolait de la victoire de Donald Trump, il espérait y voir la fin de la "gauche diversitaire".