"De toute façon, je n’ai jamais nommé un Premier ministre qui me soutenait" : Emmanuel Macron aime se raconter des histoires, peut-être même les croit-il. Oubliée la loyauté d’Edouard Philippe, oublié le sens du sacrifice de Jean Castex, oubliée la rectitude d’Elisabeth Borne, oubliée la gratitude de Gabriel Attal. Après le 7 juillet, il appellera un Premier ministre non seulement qui ne l’a pas soutenu, mais qu’il n’aura pas choisi. Il percevra la différence. La France écartelée entre ses extrêmes...