Pour la première fois sous la Ve République, l’extrême droite arrive en tête du premier tour des législatives. Les européennes n’étaient donc pas qu’un mouvement d’humeur ?
Oui, incontestablement. J’ai toujours considéré que le scrutin du 9 juin était l’expression d’un mécontentement très clair et surtout l’aboutissement d’une montée en puissance quasi inéluctable. Le score historique obtenu ce dimanche est en partie dû, je crois, à la dramatisation provoquée par la dissolution surprise...