Pendant la crise sanitaire, la France n’a pas seulement échoué à mettre au point un vaccin. On le sait moins, mais elle a aussi raté le développement d’une autre grande stratégie de prévention, les anticorps monoclonaux. Ces traitements aux noms imprononçables (sotrovimab, tixagévimab/cilgavimab…) ont permis de protéger les patients qui répondaient mal à la vaccination, mais ce sont des firmes américaines et britanniques qui ont été leaders dans ce domaine. Ce n’était pourtant pas une fatalité.