Ils sont au moins deux cents, hommes, femmes et enfants de confession juive, ou considérés comme juifs par le régime de Pétain, à avoir été déportés en Corrèze au mois d’avril 1944. Si la mémoire locale se souvient d’un printemps de terreur, notamment sous le joug de la terrible division Brehmer, on a souvent oublié dans les villes et les villages que des rafles ont conduit à la mort de dizaines de juifs, qui pensaient pour l’immense majorité d’entre eux avoir trouvé refuge en Corrèze.
L’historien...