Lorsqu’il succède à son père en juillet 2000, Bachar el-Assad se positionne avant tout comme un réformateur. D’abord, il modernise l’économie de son pays - le PIB syrien sera multiplié par trois en dix ans - et il laisse brièvement quelques marges de manœuvre à ses opposants qui se réunissent et s’organisent. Un vent de liberté souffle (presque) sur la Syrie : on le surnomme "le Printemps de Damas". Mais moins d’un an après son accession au pouvoir, Bachar el-Assad réprime durement les oppositions...